Premières photos au foyer
Week-end du 13 juillet 2013
Ca y est, c’est décidé, donc. Samedi matin, je prends ma moto, direction Bordeaux, barrière de Pessac. J’y retrouve le magasin où je suis allé chercher mon 150/750, il y a quelque 2 ans.
Le vendeur est toujours sympa, et toujours de bon conseil.
Je repars donc le sourire aux lèvres, une bonne heure plus tard, et dans les sacs, le kit de motorisation 2 axes pour monture EQ3-2, un « gros » chercheur, bien lumineux, pour tenter de m’en servir comme lunette guide, une bague T pour mon EOS 350D.
Le soir même, je tente le truc idiot par excellence : photo au foyer de M57, comme ça, sans plus de préparation que ça.
En gros, ma démarche :
- Mise en station à peu près honnête de ma monture. De toutes façons, les poses ne dureront pas plus de 30 secondes, vu que je n’ai pas de déclencheur souple (30 secondes c’est le max du boitier, du coup), et en plus, le ciel est bien trop cra-cra pour aller plus loin sans voiler le cliché.
- Centrage vite-fait de M57 à l’occulaire de 20mm. Chouette, elle est toujours là… 😉
- remplacement de l’occulaire par le boitier.
- Mise au point (très, trrrrrès) approximative… (on y reviendra…)
- hop, rafales de 5, 15, 20 puis 30 secondes…
- Dépouillement sur le PC, plus tard dans la nuit, une fois que le ciel est trop voilé et moi trop crevé.
J’ai répété l’opération avec M13, à mon grand bonheur, ça a marché du premier coup, en tout cas pour le centrage !
De cette soirée, j’ai pu tirer les premiers enseignements suivants :
La mise au point
Une fois le ciel connu, le plus gros problème, c’est bien la mise au point. Comment interchanger oculaire et boitier photo entre chaque objet sans avoir à refaire 15, 20 minutes de séance de mise au point hasardeuse, vu qu’elle est faite à travers un verre dépoli ? Là, j’ai eu de la chance 2 fois de suite avec une mise au point pas trop ignoble, mais la 3e fois a été moins bien…
Depuis, j’ai trouvé sur le Net une technique, dite du filtre de bahtinov, que j’aborderai dans un autre article…
La mise en station
Comme la mise au point, ça peut prendre pas mal de temps, mais là, à moins de shooter dans le trépied… c’est pour la nuit. Ca vaut donc le coup de prendre un peu de temps. Je ne regrette d’ailleurs pas d’avoir acheté cette petite lunette polaire pour faciliter la mise en station. Certes, je n’ai pas suivi le protocole pour le réglage de la lunette, donc j’ai une erreur non nulle, mais c’était déjà pas mal 😉
Le traitement d’image
Là, c’est le plus gros point; c’est même un monde à part entière. Là, on ne fait pas une petite correction sous Gimp ou PhotoShop. C’est méchamment plus complexe… et ça ne se devine pas. Donc, mon prochain axe d’apprentissage le plus gros, ça sera celui-là !
… et voilà les deux premières photos… ça casse pas 3 pattes à un canard, mais ça fait plaisir de se dire « c’est moi qui ai fait ça ! » 🙂